DIG/ Alors que ses premiers faits d’armes sont toujours attendus après une kyrielle de menaces depuis sa nomination au poste de ministre en charge de la Bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Francis Nkéa Ndzigue, s’est, une nouvelle fois, fendu dans des annonces tonitruantes.
Depuis le 26 aout 2021, le membre du gouvernement multiplie les tweets provocateurs à l’endroit de certains hauts responsables administratifs soupçonnés de détournements des deniers publics.
« Suite à la révélation de plusieurs cas de détournements de deniers publics perpétrés ces derniers temps au sommet de l’Etat, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption tient à rappeler que le président de la République conduit actuellement une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption et infractions assimilées.
Autrement dit, tous les coupables seront soumis à la rigueur de la justice. Selon l’article 506 du Code pénal, le détournement de deniers publics est passible de la peine de vingt ans de réclusion criminelle au plus et de 100 000 000 FCFA d’amende au plus », a-t-il indiqué. Avant de poursuivre : « En pleine relance économique, nous ne pouvons pas tolérer de tel comportement au sommet de l’Etat ».
Pour plusieurs observateurs, cette sortie du ministre Nkéa annonce, certainement, une vague d’arrestations à la suite d’enquêtes menées dans le plus grand secret.
Notamment concernant les dettes fictives dont se seraient rendus coupables, révèle l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea), plusieurs ordonnateurs de crédits.