DIG/ Afin de ramener la sérénité au niveau des petites et moyennes entreprises asphyxiées par les nombreux retards accumulés par l’Etat dans le règlement de leurs créances en souffrance, le ministre de l’Economie, Régis Immongault a procédé, le 21 juin 2017 à Libreville à l’immeuble Arambo, à la phase de lancement des signatures de convention en présence du Comité d’audit de la dette intérieure, de la Direction générale de la dette et des différents syndicats du secteur privé.
Cette cérémonie entrait dans le cadre des mesures prises par le gouvernement visant à apurer la dette de l’Etat vis-à-vis des PME.
Estimée à près de 100 milliards de francs CFA, c’est une centaine d’entreprises qui sont concernées par cette dette.
Face à un petit patronat sceptique et lassé par les nombreux engagements non tenus par l’Etat, le ministre Immongault, revigoré certainement par le prêt exceptionnel de 405 milliards de francs accordé par le Fonds monétaire international, s’est employé, tant bien que mal, à les rassurer
« Nous avons déjà eu cette cérémonie avec le patronat. Pour les petites et moyennes entreprises qui sont concernées, une commission d’audit avait été mise en place au ministère du budget et les travaux avaient été définis sur la base de l’audit qui a été réalisé et ces conventions on les a reçues au ministère de l’Economie. Nous sommes donc dans la phase de signature de ces conventions après examen des situations fiscales », a indiqué Régis Immongault
Selon le membre du gouvernement, le règlement se fera sur un ou deux ans en fonction des entreprises, avec la possibilité de se refinancer auprès des établissements bancaires à qui elles pourront céder leurs conventions.
Brice Gotoa