DIG/ Dettes fictives, rétro commissions, racket…Toutes les 160 entreprises bénéficiaires des règlements anticipés dans le cadre du « Club de Libreville » « cornaqué » par l’ancien DCPR, Brice Laccruche Alihanga, vont faire l’objet d’une attention particulière de la part de la justice.
D’après les informations de « La Lettre du continent », l’opération anti-corruption Scorpion aurait ouvert le dossier sensible des mécanismes qui permettaient aux entreprises bien introduites d’obtenir le remboursement de leurs créances sur l’Etat.
Plusieurs fonctionnaires arrêtés et incarcérés auraient été interrogés par les éléments de la Direction générale des recherches (DGR).
Les enquêteurs de la DGR cherchent à établir si les remboursements de créance n’étaient pas attribués en priorité aux entreprises qui s’acquittaient d’un paiement sur un compte contrôlé par une poignée de fonctionnaires, souligne le média confidentiel.
Pour rappel, le 9 février 2018, le gouvernement avait annoncé le début du règlement à la fin de ce même mois, d’une dette de 310 milliards de francs à l’endroit de 160 PME regroupées dans le cadre du Club de Libreville.
Bien que boudé par la Confédération patronale gabonaise (CPG) qui n’avait pas été consulté sur ce nouveau mécanisme, notamment le choix des entreprises bénéficiaires, le Club de Libreville version « Alihanga » a bénéficié, à ce jour, de plus de 100 milliards de francs de règlements de la part de l’Etat.