DIG/ Si d’ici 24 heures ( le 21 août 2024), la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) n’ a pas soldé sa dette estimée à 15 milliards de francs (23 millions d’Euros) auprès du groupe britannique AGGREKO, spécialiste dans la production d’énergie et fournissant près de 30% de l’électricité du Grand Libreville, la capitale et ses environs pourrait se retrouver dans le noir total.
En effet, dans une correspondance adressée au directeur général de la SEEG Joël Lehman Sandoungout avec ampliation au Chef du gouvernement Raymond Ndong Sima, le directeur général Afrique, Moyen Orient et Asie du groupe Matt Parker et le directeur commercial Franck Reinle a menacé d’arrêter complètement la production de sa centrale en cas de non paiement de cette dette.
L‘opérateur britannique- en contrat de puis 20 ans avec la SEEG- motive sa décision par le mutisme affiché par le gouvernement et la SEEG après plusieurs relances infructueuses.
« A la suite de notre correspondance du 26 juillet 2024 à laquelle la SEEG nous a répondu le 5 août 2024 sans nous proposer ni un paiement immédiat, ni un échéancier de paiement, AGGREKO a réduit le mercredi 7 août 2024 la puissance de la centrale de 25MW en se fondant sur l’article 7.12 du Contrat », indique la correspondance : Avant de préciser :
« Dans le cas où l’intégralité de la dette (22,9 millions d’euros) due àAggreko n’aurait pas été réglé par la partie gabonaise au plus tard le mardi 20 aôut 2024, Aggreko procédèra le mercredi 21 août 2024 à l’arrêt complet de sa centrale conformément à la clause 7.12 du contrat qui nous lie. »