DIG/ Le ministre des Mines, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, a reçu, le 12 juin 2023, une délégation de la société African Diamond Incorporated (ADI).
Créée en 2023 pour accompagner les opérateurs dans le secteur du diamant, le directoire de cette entreprise panafricaine est venue décliner ses ambitions sur le territoire gabonais, à savoir : maximiser sur le potentiel de leur production.
Lors des échanges, le ministre des Mines a invité cette société à travailler avec la Société équatoriale des mines (SEM) et le CPPK ( Centre permanent du processus de Kimberley).
En effet, depuis 2018, le Gabon fait partie du Processus de Kimberley (PK), qui est un forum de négociation international tripartite réunissant les représentants des États, de l’industrie du diamant et de la société civile depuis mai 2000.
Son principal objectif est de prévenir l’entrée des diamants du conflit dans le marché international.
Il faut savoir que des indices de diamant ont été relevés dans plusieurs régions gabonaises, notamment le Woleu-Ntem, l’Ogooué-Ivindo, le Haut-Ogooué , l’Ogooué-Lolo et la Ngounié.
Mais actuellement cette production est artisanale et échappe au contrôle de l’administration. D’où l’absence du moindre indice sur les quantités produites et des revenus tirés de cette exploitation informelle dont la base arrière a longtemps été le Congo pour les orpailleurs artisanaux.
En 1998, la société sud-africaine DeBeers s’était même vue délivrer un permis de recherche couvrant les trois premières provinces précitées.