DIG/ Dans le cadre des auditions des administrations publiques clés, le directeur du cabinet du Président de la république, Brice Laccruche Alihanga, a eu une importante séance de travail, le 30 janvier 2018, avec le directeur général des impôts (DGI), Auguste Akomezogo, et ses collaborateurs au sujet des régimes spécifiques et avantages fiscaux accordés aux contribuables et aux personnes physiques et morales.
Cette rencontre a permis aux deux parties de s’interroger sur les retombées et les modalités de l’octroi de ces avantages fiscaux.
Il a surtout été de question de savoir si l’attribution de ces avantages fiscaux aux opérateurs économiques sert réellement l’intérêt général.
En effet, l’exécutif veut s’assurer que l’administration des Impôts applique le principe de « l’égalité des chances » et que tous les opérateurs sont traités dans le strict respect du principe d’équité afin que la justice fiscale soit effective pour tous.
« Par l’octroi des exonérations fiscales, l’Etat consent délibérément à se priver des recettes pour encourager des investissements dans certains secteurs. C’est pourquoi les exonérations fiscales sont également appelées dépenses fiscales », a expliqué le directeur général des impôts (DGI).
A la sortie de cette réunion, un échéancier d’un (01) mois a été donné au Directeur général des Impôts afin de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour faire respecter la loi et s’assurer que seuls les opérateurs respectant leurs engagements vis-à-vis de l’Etat bénéficient des avantages fiscaux.
D.B.M