DIG/ Le syndicat des professionnels de la sécurité sociale (Sypross) a organisé une conférence de presse le 13 avril 2018 pour dénoncer ouvertement les irrégularités intervenues au moment de la publication des premiers résultats de l’élection des délégués du personnel de la Cnss tenue le 26 mars dernier.
En fait, le Sypross reproche à la direction générale d’avoir unilatéralement choisi quelques établissements en arguant que le reste n’a pas effectué de vote. Cette version n’a pas convaincu le Sypross qui affirme que le contenu des procès-verbaux en leur possession confirme le contraire.
Pour remédier à cette situation, les responsables de cette centrale syndicale ont sollicité l’intervention des autorités des ministères du Travail et de la Défense pour faire la lumière sur l’incohérence au niveau des résultats. Toutefois après avoir déposé un recours en interne auprès de la direction générale.
« Malheureusement, nous avons dû attendre neuf jours pour que le contentieux soit vidé. Et dans la réponse, les résultats qui avaient été publiés et dits définitifs, signés par le conseiller juridique et le directeur adjoint des ressources humaines, étaient toujours incohérents. Le 9 avril, nous avons déposé le recours auprès du ministère du Travail avec copies à différentes administrations, à savoir les ministères de tutelle, du Travail et de la Défense. Parce que nous estimons qu’il y a que par le dialogue, le respect des textes que notre victoire va être confirmée », a souligné le président du Sypross, Richard Ndi Bekoung.
Sans tenir compte des récriminations du Sypross, la direction générale a décidé d’organiser à compter du 27 avril le second tour de cette élection contestée.
Affaire à suivre…
D.B.M
