DIG/ Réputé frileux et manquant cruellement de leadership à la hauteur de ses responsabilités, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, veut assurément se départir de ce cliché qui lui colle, pour certains, admirablement à la peau.
Après sa montée d’adrénaline qui a valu à l’ancien ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme Bruno Ben Moubamba son éviction du gouvernement, le Chef du gouvernement compte définitivement faire assoir son autorité.
Lors de la première journée du séminaire d’intégration du gouvernement placé sous le thème « Renforcer la solidarité et la collégialité de l’action gouvernementale en vue de l’optimisation de la mise en œuvre du Plan de relance économique », le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a exhorté les membres du gouvernement sur les vertus de la collégialité dans l’action collective des divers départements ministériels et l’exigence de performance et d’efficacité.
Pour le chef du gouvernement, l’action de son équipe doit porter principalement vers trois directions : la mise en œuvre des actes du Dialogue politique, l’apaisement du climat social à travers la redynamisation du dialogue avec les partenaires sociaux et le déploiement du Plan de relance de l’économie.
« Je veillerai particulièrement à ce que les initiatives personnelles ou le cavalier seul (…) ne viennent en aucune manière brouiller la cohésion du gouvernement et la cohérence de son action », a mis en garde le Premier ministre.
Emmanuel Issoze Ngondet a également attiré l’attention de tous ses collaborateurs sur la mal gouvernance, « un mal insidieux, à l’origine de l’explosion de nos ratios d’endettement et qui expose notre pays aux risques inhérents aux saisies des cours arbitrales par les opérateurs ».
Brice Gotoa