DIG/ Les difficultés d’approvisionnement des provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué Lolo ne sont pas imputables essentiellement à l’échec des politiques nationales en matière de construction de routes.
Mais aussi et surtout à celui des politiques d’intégration sous-régionale, notamment le commerce transfrontalier avec la libre-circulation des personnes et des biens.
En effet, les pénuries que vivent les populations de ces deux provinces pourraient être contournées par des approvisionnements via le Congo, surtout en ce qui concerne les produits pétroliers (carburants et gaz), vivres frais, surgelés et autres.
Il existe pourtant, une route entièrement bitumée qui relie Franceville à Brazzaville, via Leconi à l’est du Gabon ; une autre qui relie Moanda à Pointe-Noire, via Mbinda et Dolisie et une dernière entre Boumango et Pointe Noire via Sibiti et Dolisie.
Pourquoi ces corridors ne sont-ils pas mis à contribution pour secourir ces 2 provinces frontalières au Congo au bord de l’asphyxie ?
Sauf à y croire à des raisons extra-politiques qui dépassent la logique économique.