DIG/ Créée sur les cendres de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), le Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) a tenu, le vendredi 27 aôut 2021 à Libreville, son tout premier conseil d’administration.
Le point le plus capital a porté sur les ressources nécessaires à l’opérationnalisation de cet organisme placé sous la tutelle technique du ministère des Travaux publics.
Sur cette question, les administrateurs ont été informés de ce que la redevance d’usure de la route (RUR) constitue la principale ressource disponible, dans le cadre du compte d’affectation spéciale (CAS).
Géré par le ministère du Budget, ce compte ne consacre qu’environ 9 milliards de FCFA au secteur des infrastructures.
« Le conseil d’administration a ainsi examiné les modalités du passage du CAS au Faner, en essayant de comprendre quelles sont les procédure et le niveau de collecte de cette principale ressource, et s’il y des engagements derrière », a souligné M. Nkouma Émane.
En son temps, le Fonds d’entretien routier de deuxième génération (Fer 2) avait un budget annuel plafonné à plus de 30 milliards de FCFA.
Au regard des besoins actuels de l’entretien routier qui n’a pas eu lieu depuis une décennie, le Faner a donc nécessairement besoin des ressources suffisantes pour financer les différents programmes qui lui seront proposés par le ministère des Travaux publics.
