DIG/ Le ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat et du Plan d’Affectation des terres, Prof. Lee White, a pris, le 6 octobre 2020, un arrêté, portant révision de la liste des projets obligatoirement soumis à étude d’impact sur l’environnement.
La signature dudit arrêté, s’inscrit dans le cadre des actions menées par le ministère des Eaux et Forêts au cours de ces derniers mois, afin de lutter contre la destruction de la mangrove au Gabon.
En effet, l’article 3 de l’arrêté prévoit désormais, la réalisation préalable d’une étude d’impact environnementale pour toutes activités réalisées à l’intérieur d’une mangrove, ainsi que pour tous les projets liés aux réseaux de circulation forestière.
Dans le cadre de la mise en œuvre de cet arrêté, une séance de travail a été présidée conjointement par la Direction générale de l’environnement et de la protection de la nature (D.G.E.P.N) et la Direction générale des écosystèmes aquatiques (D.G.E.A), et a vu la participation de l’ONG Plurmea.
Au cours de cette séance, il a été question de faire le point sur l’état d’avancement des activités menées par Plurmea, d’identifier des opérations de destruction de mangroves, de proposer des actions de sensibilisation auprès des populations locales et de présenter ledit arrêté pris par le ministre Lee White, afin d’assurer sa mise en œuvre.
Pour le directeur général de l’environnement et de la protection de la nature, Stanislas Stephen Mouba, l’adoption de cet arrêté permettra de renforcer le statut de protection des zones de mangrove au Gabon. « Dorénavant, nous pourrons nous appuyer sur ce document juridique, afin de renforcer nos missions et accompagner les porteurs de projets pour que ces derniers soient conformes aux activités et aux moyens de construction dans les zones de mangroves », a-t-il déclaré.