DIG/ Présente à la cérémonie de remise des diplômes à la première promotion de l’Ecole des mines et de métallurgie de Moanda (E3MG), le PDG du groupe Eramet, Christel Bories, a profité de cette occasion pour battre en brèche l’information selon laquelle son groupe n’aurait pas respecté certains engagements de la convention de 2010 signée avec l’Etat gabonais.
Après avoir évoqué ce point, au cœur d’une discussion entre le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba et les deux conseillers Afrique et industrie du président Macron selon la Lettre du continent (n°411 du 18 mars 2018), elle a invité l’Etat gabonais à entamer des discussions si il envisage augmenter sa participation de 29% à 35%.
« En fait, la convention dont vous parlez, qui a effectivement été signée en 2010 et qui a expiré en 2015, a permis à l’époque à l’État gabonais d’augmenter sa participation dans Comilog. Ce qu’il a fait puisque l’État est passé de 25 à 29% grâce à cette convention de rachat. La convention est maintenant expirée, Eramet et l’État gabonais avaient parlé à l’époque de la possibilité de l’État de monter au-delà de ces 29%, potentiellement jusqu’à 35%. Et si l’État gabonais le souhaitait, ce sont des discussions que nous pourrions rouvrir. Mais, aujourd’hui, la convention dont vous parlez a expiré en 2015 », a t’elle expliqué. Avant d’ajouter : « Nous sommes ouverts si l’État voulait reprendre les discussions, avec la possibilité de permettre à l’État de monter jusqu’à 35% selon les modalités qu’il y avait dans la précédente convention. Mais nous avons totalement respecté la convention signée en 2010 ».
D.B.M