DIG/ En dépit des « objurgations » du Groupe de travail des Nations unies sur la détention invitant les autorités gabonaises à libérer immédiatement l’ancien ministre du Pétrole Étienne Dieudonné Ngoubou, en détention provisoire à la prison centrale de Libreville depuis le 12 janvier 2017 pour des soupçons de détournement de deniers publics, son procès aura finalement bien lieu.
L’ex-monsieur Pétrole du Palais du bord de mer, très affaibli par des ennuis de santé, devrait connaître son sort à partir du 30 août prochain, dans le cadre des procès initiés par la Cour criminelle spéciale présidée par l’impitoyable Juge Paulette Ayo Akolly.
Initialement prévu pour le jeudi 23 août 2018, le procès a été renvoyé parce « le dossier n’a pas été remis à temps à la présidente du tribunal », indique une source proche du parquet.
Étienne Dieudonné Ngoubou devra répondre de plusieurs chefs d’accusation dont celui de détournement de fonds publics dans le cadre de l’exercice de ses fonctions.