DIG/ L’ancien ministre du Pétrole Etienne Dieudonné Ngoubou a du fortement monnayé sa liberté conditionnelle afin de bénéficier des soins médicaux appropriés pour soigner son diabète dont le taux est actuellement très élevé.
En effet, la Cour criminelle spéciale (CCS), en son audience tenue le 5 octobre 2018 au Palais de justice de Libreville, a exigé une caution de 50 millions de francs à l’ex-protégé du Palais du bord de mer.
« Après plusieurs demandes de mise en liberté demeurées vaines, celle-ci a été accordée sous caution », a indiqué, l’un de ses avocats, Me Anges Kevin Nzigou.
Déjà lors de l’ouverture de son procès, le 30 août dernier, l’ex-membre du gouvernement était apparu très affaibli, en raison de ses problèmes de santé.
A tel point que la présidente de la CCS, Paulette Akolly, sur demande du conseil de la partie défenderesse, avait donné l’autorisation à Etienne Dieudonné Ngoubou de rester, de temps en temps, assis sur le banc des accusés durant les débats.
