DIG/ Les investigations de terrain menées par la Task Force sur la dette intérieure révèlent, jour après jour, l’ampleur du siphonage des caisses de l’Etat organisé par des entrepreneurs véreux aidés par des hauts fonctionnaires bien placés.
Les derniers chiffrent en date indiquent que le montant de la dette intérieure annulée car injustifiée est aujourd’hui d’environ 440 milliards sur les 650 milliards de francs CFA audités. Soit 70 milliards de francs de fausses dettes supplémentaires découvertes par rapport à la dernière évaluation (370 milliards de francs).
« Si la taskforce est parvenue à mettre à jour un tel montant, c’est que, contrairement à un contrôle administratif classique, la méthode adoptée a été totalement différente.
La taskforce ne s’est pas bornée à contrôler en droit la régularité de la procédure d’attribution des marchés publics, elle a vérifié dans les faits et sur le terrain la bonne exécution de ces marchés, c’est-à-dire le fait pour l’adjudicataire d’avoir fourni réellement ou non les produits ou les prestations sur lesquels il s’était engagé.
Concrètement, des équipes ont été déployées sur le terrain dans l’Estuaire, l’Ogooué Maritime et l’Ogooué Ivindo.
Au moment où je vous parle, d’autres le sont dans le Woleu Ntem, le Haut Ogooué, la Ngounié et la Nyanga. C’est ce point qui est fondamental et qui explique pourquoi l’audit de la taskforce est extrêmement rigoureux et sa crédibilité incontestable. D’ailleurs, j’observe que personne n’en conteste les conclusions », a indiqué le porte-parole de la présidence de la République, Jessy Ella Ekogha.
(Source : L’Union)