Fer de Baniaka : Le CTRI ne veut pas se faire « doubler » par Réminac

DIG/ Le ministre des Mines, Gilles Nembe, et les représentants de la société minis Reminac ont échangé de façon franche, le 17 juin 2024, sur l’état d’avancement du projet minier de Baniaka, situé dans la province du Haut-Ogooué.

La présentation détaillée du directeur des relations gouvernementales de Reminac a été saluée par le ministre pour sa clarté et sa précision.

Le membre du gouvernement a exprimé des préoccupations importantes, reflétant les directives strictes du président de la République, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma.

Ces préoccupations portent sur le respect des accords miniers, la création d’emplois, l’amélioration des conditions de vie des communautés locales, le développement des infrastructures et l’importance de la transformation locale des minerais.

Le ministre a assuré au directeur de Reminac que le gouvernement soutiendrait pleinement la mise en œuvre de ce projet, prévue à l’horizon 2025.

Cette réunion a été l’occasion d’instaurer un dialogue ouvert et de dégager des pistes de collaboration entre le gouvernement et l’entreprise minière, pour assurer le bon déroulement du projet de Baniaka, conformément aux attentes du chef de l’État.

Il faut savoir que le gisement de fer de Baniaka possède des réserves estimées à 760 millions de tonnes.

Cependant, le potentiel global des ressources devrait dépasser le milliard de tonnes, selon les prévisions du gouvernement.

Situé dans la localité de Bomango, province du Haut-Ogooué à près de 40 km de Franceville dans la province du Haut-Ogooué, ce projet d’après le gouvernement, va générer 700 emplois supplémentaires d’ici 2024.

 

apropos de l auteur

La Redaction

Laisser un commentaire