DIG/ L’exploitation de la mine de fer de Baniaka va rapporter gros au Gabon.
D’après les estimations des autorités de la Transition, l’Etat devrait empocher 250 milliards de francs CFA sur les profits (IS) et 120 milliards de francs CFA sur es royalties (redevance minière). Soit 370 milliards de francs.
Selon les données techniques, les ressources minérales sont estimées à 760 millions de tonnes de minerai de fer certifié JORC avec des réserves de 100 millions de tonnes exploitables à plus de 62 % de fer.
La qualité du minerai est considérée comme très haute (Label BaniakaGreenTM ).
L’autre atout majeur de la mine de Baniaka réside dans son potentiel d’extension des activités de l’exploitation. Soit 85 km de minéralisation de fer non encore totalement explorée.
La durée initiale estimée de la mine dans sa première phase est estimée à 10 ans à raison de 5 millions de tonnes par an.
Les investissements en capital initial pour la phase 1 ont été évalués 155 milliards de francs CFA.
Pour rappel, le projet de la mine de Baniaka est situé à 60 km de la voie de chemin de fer Transgabonais existante et à 40 km du barrage de Grand Poubara.
Un corridor logistique route/rail de 70 km partant du futur site de la mine, passant par les champs de la SUCAF et contournant le domaine aéroportuaire et militaire de Mvengué pour rallier le Transgabonais seront construites.
Le minerai sera évacué par chemin de fer jusqu’au port d’Owendo, puis embarqué dans les bateaux, grâce au partenariat avec GSEZ- Owendo Mineral Port.
La mine et ses installions seront alimentées grâce à une ligne électrique qui sera construite à partir du barrage de Grand Poubara. A cet effet, les accords suivants ont déjà été signés .
Il s’agit notamment d’un contrat d’une durée de 20 ans avec la Société de Patrimoine pour la fourniture de 30 megawatts, à partir de Grand Poubara, et un contrat logistique ferroviaire et portuaire d’une durée de 15 ans avec Owendo Mineral Port (GSEZ-OMP).