DIG/ A la suite de la médiation fructueuse de Nourredin Bongo Valentin lors de la Cop 26 à Glasgow en Ecosse, le groupe minier Fortescue Metals a confirmé, dans un communiqué de presse publié le 15 décembre 2021, avoir conclu un accord avec le gouvernement pour étudier la possibilité de développer le projet de fer de Belinga situé dans la province de l’Ogooué-Ivindo.
Une coentreprise devrait être constituée, dans laquelle Fortescue détiendra 80 % d’intérêts, contre 20 % pour un fonds d’investissement basé à Abu Dhabi et dénommé Africa Transformation and Industrialisation Fund (Fonds pour la transformation et l’industrialisation de l’Afrique).
Cette coentreprise mettra ensuite sur pied une société de droit gabonais qui négociera avec le gouvernement les conditions d’exploitation du gisement Belinga et les avantages qu’en tirera le pays.
« Nous nous félicitons […] de travailler avec le gouvernement gabonais sur un projet au potentiel énorme pour la croissance économique et le développement futurs du Gabon. Fortescue a commencé comme une entreprise d’exploration de classe mondiale et nous pensons que le projet de minerai de fer de Belinga est potentiellement l’un des plus grands gisements d’hématite à haute teneur non développés au monde », a souligné Andrew Forrest, fondateur de l’entreprise.
Situé dans la province de l’Ogooué Ivindo, à 600 km nord-est du Gabon, le gisment de fer de bélinga est connu depuis les années 1950.
Ce gisement à haute teneur en fer a des réserves estimées à un milliard de tonnes.
Accordé à la China Machinery Engineering Corporation (CMEC) en 2006, le permis d’exploitation avait été suspendu en 2011 par le gouvernement à la suite d’un litige avec cette entreprise, actionnaire majoritaire (75%) de la Compagnie minière de Belinga.