DIG/ L’ATELIER de clôture du programme d’appui à l’initiative « Gabon vert » pour la transformation de la filière forêt-bois (PATGFOB) s’est achevé le vendredi 27 juillet 2018 à l’hôtel Boulevard, sis à Acae.
Il était question de présenter tous les rapports des études qui ont été réalisées. Notamment, la revue sectorielle, le cadre de gestion environnemental et social, l’étude de faisabilité du programme PATGFOB, de la bourse du bois et de l’usine de production de pellets de bois.
Ce projet, axé essentiellement sur la transformation du bois au Gabon entre donc dans le cadre de la collaboration entre le gouvernement gabonais et la Banque africaine de développement (Bad), par laquelle un accord de don d’1 milliard de francs pour le financement des études de préparation dudit programme avait été signé.
Les objectifs visés par celui-ci consistent donc à apporter un appui technique à la filière Forêts-Bois et à contribuer à la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales par la diversification des piliers de croissance et la création de richesses et d’emplois durables.
« La Bad a été très fière d’accompagner le gouvernement gabonais dans cette initiative. Des études ont été réalisées pour permettre de réfléchir à de véritables financements. Aujourd’hui, nous réceptionnons ces études et nous sommes prêts pour la prochaine étape qui est celle de financer définitivement plusieurs projets de transformation de cette chaîne de valeur exceptionnelle que le Gabon a en abondance, qui est le bois », s’est réjoui Robert Musumbuko, représentant de la Bad.
« Le Gabon est un pays essentiellement basé sur l’exploitation du pétrole et aussi du bois. Et, pour faire connaître le bois gabonais à l’étranger, il est important de mettre en place une bourse du bois pour mieux le valoriser. La Bad a déjà financé les initiatives de premières transformations de bois. Maintenant, elle et le gouvernement veulent passer à la 2e et 3e transformation pour pouvoir aussi valoriser les produits issus de la transformation du bois au Gabon. Nous espérons qu’en 2019, ce projet pourra démarrer», a expliqué Célestine Mengue, coordinatrice du PATGFOB.