DIG/ Après quatre jours de parcours pour toucher du doigt les impacts tangibles du Transgabonais et apprécier son impact sur l’économie et le social de cinq provinces du Gabon, la Caravane du Transgabonais s’est achevée, le samedi 29 novembre 2025 à Franceville sur une note de satisfaction générale pour la Setrag et l’ensemble des organisateurs.
C’est le centre de perfectionnement de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) qui a servi de cadre à la clôture de cet évènement.
Autour d’une conférence de presse faisant office de bilan, les partenaires au développement du chemin de fer, à savoir l’Union européenne (UE), l’Agence française de développement (AFD), le ministère de l’Economie, le Fond Meridiam et la Société financière internationale (SFI) ont, de façon unanime, reconnu l’importance du Transgabonais pour la dynamique économique et sociale des localités traversées par le chemin fer.
Quatre jours après son marathon ferroviaire, la Caravane s’est ainsi révélée être un excellent microscope qui a permis aux partenaires de la Setrag d’apprécier le rôle du Transgabonais dans la soutenabilité des activités telles que l’Eco-tourisme (Lopé), le fret avec le hub de Lastoursville géré par AGL, l’exploitation forestière avec l’impact sur les activités de EGG (Exploitation gabonaise de grumes), le transport du manganèse exploité à Moanda par la Comilog et, le transport des personnes et de marchandise.
« Nous sommes tous très fiers de soutenir cette infrastructure.
Notre objectif à travers cette caravane était de lui redonner sa place dans le débat public et de créer chez chacun d’entre vous, cette fierté pour cette infrastructure dont le rôle a peut-être été mieux appréhendé grâce à la Caravane.
Pour l’Union européenne, ce projet était l’un de ceux qui cochait toutes les cases.
Il est assez emblématique de notre approche du soutien à l’investissement, parce qu’il est à la fois un mode de transport durable et une infrastructure qui soutient l’économie actuelle et qui va la soutenir dans le future », a souligné l’Ambassadrice de l’UE.
« Le chef de l’Etat a donnée des instructions aux membres du gouvernement pour tout faire, pour sauver cet outil essentiel qui dessert cinq province du Gabon », a fait savoir Wilfried Mbeng, Coordonnateur de la Cellule Gabon-Union européenne, ajoutant que « sans le Transgabonais, le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Lolo connaitrait serait isolé du reste du pays ».
Enseignement et continuité
Concluant l’étape de Franceville, Jacques Denis Tsanga, le Gouverneur de la Province du Haut-Ogooué, a interpellé l’assistance sur la nécessité de comprendre que les investissements réalisés actuellement avec le concours financier de l’AFD et l’UE, visent à rendre durable, l’exploitation du Transgabonais.
Partant de cela, a-t-il fait savoir, il faut se démarquer de la logique du « pessimisme » pour comprendre la portée technique, économique et sociale de ces efforts.
Pour la pérennisation du Programme de remise à niveau du chemin de fer (PRN), un nouveau prêt a été consenti par l’Etat et la convention a été signée il y a quelques jours, lors de l’arrivée au Gabon du président français Emmanuel Macron.
De façon cumulé, c’est environ 200 millions d’euros qui seront à nouveau injectés pour la bonne conduite de ce programme.
Cette somme comprend, 173 millions d’euros de prêt de l’AFD et 30 millions de don de l’UE.



