DIG/ Le ministère du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, et des Petites et Moyennes Industries souhaite conclure un partenariat stratégique avec la Financière africaine de micro projet (Finam).
Cette perspective a été esquissée, le mercredi 27 février 2019, au cours d’une séance de travail entre le ministre David Mbadinga et le Directeur général par intérim de cet établissement de micro finance, Léonard Gassre.
Les deux personnalités ont évoqué les principaux enjeux liés à cette problématique du financement des groupements associatifs. Lesquels portent essentiellement sur le manque de financement de leurs activités. Toute chose qui les empêche de booster leur rendement, afin de satisfaire la forte demande nationale en produits locaux.
Ce handicap explique l’incapacité pour ces associations d’être financièrement autonomes. A cet égard, la Finam, déjà présente dans plusieurs provinces du pays, a tenu à faire part de sa volonté d’accompagner le gouvernement dans cette bataille.
A cet effet, David Mbadinga s’est réjoui des résultats attendus sur le terrain à travers ce futur partenariat. Notamment, une meilleure visibilité des produits locaux dans les grandes surfaces commerciales, en quantité et qualité suffisante, une amélioration des revenus de ces associations et la création de plusieurs emplois.
De même, plaidant avec force et arguments en faveur d’un accès global aux crédits bancaires, le ministre projette de domicilier à la Finam, un Fonds pour soutenir les efforts de cette institution à l’endroit de ces associations.
Selon lui, ces efforts concernent, avant tout, la révision du taux effectif global mensuel. Laquelle est consécutive aux garanties à présenter par les groupements associatifs adhérents.
A ce propos, le directeur général de la Finam s’est employé à présenter les taux pratiqués : soit 2% pour les commerçants et 1,5% pour les agents publics.
Mieux, Léonard Gassre a affiché son intention de baisser les taux d’intérêt au profit des groupements associatifs.