L’exécutif burkinabè a démarré officiellement, le mardi 18 octobre 2016, les activités du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP).
Doté d’un montant annuel de 700 millions de francs CFA, il s’ajoute à la subvention de 400 millions de francs allouée par le gouvernement burkinabé aux médias cette année.
Le Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) entend structurer l’appui de l’État à la presse privée, écrite, en ligne et audiovisuelle.
Ce mécanisme public doté d’un financement de 700 millions de francs CFA (1 million d’euros) servira à financer les titres de presse, tous supports confondus, en ce qui concerne leur distribution, la formation interne ou la production d’études et de conseils.
Classé premier en Afrique francophone en matière de liberté de presse par le récent rapport de Reporters sans frontières, le Burkina Faso connaît un réel foisonnement médiatique.
On y dénombre onze quotidiens, quatorze hebdomadaires, vingt quatre bimensuels et 25 mensuels. La presse en ligne, qui a émergé depuis l’insurrection populaire d’octobre 2014, compte 18 sites d’information.
Sur le front de l’audiovisuel, le Conseil Supérieur de la communication a répertorié 130 radios privées dont 40 confessionnelles, 50 communautaires et 40 commerciales.
Vingt chaînes de télévisions dont une publique, Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), composent le paysage de l’audiovisuel burkinabè alors que le pays se prépare activement au passage au numérique.
Le coût de cette évolution, qui ne sera pas opérationnel avant fin 2017, se monte à 40 milliards de francs CFA.
(Source: Jeune Afrique)