DIG/ Après l’accord de financement de 90 milliards de francs obtenu, le 22 septembre 2019 à New York, par le Gabon pour la protection de ses forêts, quelques ONG de la société civile ont trouvé « matière à épiloguer » ….à l’exception de certaines d’entre elles dont IDRC Africa qui dit s’inscrire en faux dans cette attitude.
« Nous refusons de nous inscrire comme société civile d’opposition. Pour nous, la société civile doit jouer un rôle de régulateur, de conseiller, de plaidoyer, de concepteur d’outils d’aide à la décision », a indiqué Hervé Omva, coordinateur des programmes de l’ONG IDRC Africa.
Selon M. Omva, ceux qui veulent faire de la politique doivent sortir de la société civile pour s’ériger en partis politiques.
Il s’étonne, d’ailleurs, de l’acharnement de cette société civile sur certains ministres, dont Lee White, en dépit de l’important travail qu’il abat pour sauver la biodiversité au Gabon.
« Quel Gabonais oublie-t-il le travail abattu par le professeur Lee white dans le cadre de la conservation de l’environnement ? Grace à lui nous avons découvert les merveilles du Gabon ! Soyons honnêtes de reconnaître que sa nomination à la tête du ministère qu’il occupe découle de son expertise dans le domaine », a réagi Hervé Omva.
Il a tenu à rappeler également que la plupart des leaders des ONG qui vilipendent aujourd’hui le ministre Lee White sont passés en formation dans des projets qu’il a initiés et dont il a été le premier à rechercher des financements.
A IDRC Africa, on estime qu’après cette importante victoire obtenue par le professeur Lee White, les ONG gagneraient à décliner leur vision pour la valorisation des produits non ligneux, sachant qu’ils sont au centre de l’économie des ménages en milieu rural.
« Les produits forestiers non ligneux peuvent contribuer à l’amélioration et à la diversification de notre économie. Prenons l’exemple de l’Iboga. Grace au travail que nous avons abattu, un vaste programme national de plantations de Tabernanthe Iboga sera lancé dans un proche avenir. En l’associant aux cultures vivrières, ça permettra de sédentariser l’agriculture », a assuré M. Omva.
Ce dernier a suggéré au ministre de convoquer l’ensemble des ONG qui ont fait le choix d’accompagner le gouvernement afin de discuter des possibilités de rentabiliser le financement obtenu.
DY