DIG/ Au cours de la conférence de presse qu’il a animé, lundi 29 janvier 2024 à l’hôtel Impérial, François Ndong Obiang, le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale a déploré l’absence d’une élite d’hommes d’affaires gabonais.
En effet, indique t-il, si le Gabon est la deuxième plus grande économie d’Afrique Centrale, le pays, à la différence du Cameroun, première puissance économique de la sous-région, peine à se constituer des hommes d’affaires capable de porter la cause locale.
Métissé, le tissu économique local a durant des années été forgé par les communautés amis, en lieu et place des nationaux. Ce qui pose un problème d’équilibre de maîtrise des capitaux dans un contexte de mondialisation.
Conscient de cette faiblesse, François Ndong Obiang, 1er Vice-président de l’Assemblée nationale invite les dirigeants, notamment ceux de la Transition, à penser à ce pan dont dépend aussi la souveraineté du pays. Unanime, ce dernier estime qu’il est temps que les hommes politiques s’investissent davantage dans la création d’entreprise et autres.
En effet, alors que le pays regorge d’hommes (politiques) riches, très peu parmi eux osent se lancer dans les affaires pour la soutenabilité de l’économie gabonaise.
Cette faiblesse, fait constater François Ndong Obiang, doit faire l’objet d’une obligation dans la future constitution.
« Il est temps dans la constitution du Gabon que nous voulons pour demain, de constituer une élite d’hommes d’affaires gabonais. (…) Il faut constituer une classe d’hommes d’affaires véritables « , a-t-il fait savoir.
Une interpellation qui répond au souci de sécuriser l’économie nationale, face à la carence liée au manque d’investisseurs nationaux.
Cette solution, si l’on se réfère aux principes de l’économie, pourrait être un excellent moyen de lutter contre la dépendance du Gabon à l’égard de l’extérieur.
