DIG/ D’après les conclusions d’un diagnostic fait sur les activités de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), l’entreprise enregistre des pertes financières annuelles allant jusqu’à 50 milliards de FCFA, du fait de la fraude dont elle est victime.
Près de 30% du parc serait en situation de fraude.
« Dans le Grand Libreville seulement, une fraude en électricité représente en moyenne 1,1 milliard de montant à facturer par mois.
Tandis qu’en eau, elle représente en moyenne 970 000 FCFA de montant à facturer par mois », révèle le rapport d’audit. Avant de préciser :
« La fraude se traduit par des branchements directs sur câble, des shunts sur les bornes du compteur, des compteurs inversés, des phases bloquées sur les compteurs triphasés, une absence de plombs sur les compteurs, des extensions frauduleuses ou réseaux pirates, une inadéquation entre les puissances souscrites et les puissances de terrain, des compteurs déposés dans le logiciel SEEG mais toujours actifs sur le terrain ou encore des compteurs de magasin non historisés ».
Aujourd’hui, l’on estime que plus d’un compteur sur cinq est concerné par ce phénomène.
De même, près de 30% du parc est en situation de fraude, soit un client sur trois.