DIG/ Après avoir réussi le joli coup de convaincre certains leaders de l’opposition d’adouber, par des moyens ingénieux, la réélection contestée du président Ali Bongo Ondimba, les concepteurs du Dialogue politique veulent aller plus loin : assurer un nouveau septennat à l’abri des turbulences sociales et autres mouvements paralysant l’appareil administratif.
Ainsi, les commissaires ont-ils recommandé aux organisations de défense des intérêts des travailleurs et du patronat, de signer avec le gouvernement, dans les meilleurs délais, une trêve sociale d’une durée raisonnable de trois (3) à cinq (5) ans. Du jamais vu.
Cette durée permettra, ont-ils souligné dans le rapport final, d’élaborer des calendriers réalistes pour la recherche et la mise en œuvre de solutions concertées et appropriées aux problèmes souvent soulevés à juste titre par les syndicats dans différents secteurs d’activités.
Pour l’instant les grandes centrales syndicales telles que Dynamique unitaire, l’Onep, L’Usap…ne se sont pas encore prononcées officiellement sur cette proposition.
Mais certains affiliés la jugent déjà comme un « traquenard » visant à assister sans broncher à des abus de toutes sortes que pourraient commettre les responsables administratifs et autres patrons d’entreprises du secteur privé.