DIG / Un atelier de mise en œuvre du Registre Social Unique (RSU) du Gabon, couplé à la digitalisation des services de protection sociale, se tient du 21 au 28 août 2025 à Libreville.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan National de Développement (PND), notamment son pilier 3 axé sur la création d’un nouveau pacte social pour un développement inclusif.
Pour Nathalie Awanang Epse Anoto, ministre des Affaires sociales, ce séminaire est une étape déterminante : « Pour que notre pays s’arrime à la vision internationale de développement durable, et pour améliorer la prise en charge des sites de protection sociale, il s’est avéré nécessaire et urgent de mettre en place plusieurs actions novatrices, notamment un nouveau dispositif de ciblage national des personnes et des ménages les plus vulnérables. »
De son côté, Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, directeur général de l’ANINF, a précisé le rôle de la technologie dans ce processus : « Nous prendrons ces données, nous allons créer des algorithmes, et cette matière première, une fois transformée avec cette valeur ajoutée, deviendra le Registre Social Unique. »
Avec l’appui de la Banque mondiale, le RSU vise à intégrer à la fois la protection sociale contributive et non contributive.
Concrètement, un Gabonais qui perd son emploi pourra être reconnu automatiquement comme Gabonais Économiquement Faible (GEF) et bénéficier d’une prise en charge rapide.
Grâce à la digitalisation, il suffira de remplir un formulaire via le portail RSU pour obtenir une carte en moins de 48 heures.



