DIG / Contrairement aux apparences d’un affrontement, le Gabon entretient avec le Fonds monétaire international (FMI) une relation de négociation pragmatique, selon les précisions données par les autorités gabonaises.
« Il n’y a pas de bras de fer », a affirmé le gouvernement, soulignant que les discussions visent à aligner les politiques économiques nationales avec les exigences du FMI pour garantir la viabilité de la dette et la stabilité macroéconomique.
Le pays, dont l’endettement dépasse les 70 % du PIB, cherche à sécuriser un appui financier essentiel pour relancer son économie tout en préservant ses marges de manœuvre budgétaire.
Les réformes structurelles attendues — rationalisation des dépenses publiques, amélioration de la transparence fiscale, soutien aux secteurs productifs — restent au cœur des échanges.
Plutôt qu’un conflit, il s’agit d’un équilibre délicat entre souveraineté économique et conditionnalités internationales.
Pour le Gabon, l’enjeu est clair : obtenir le soutien du FMI sans sacrifier les priorités sociales et de développement qui structurent sa transition.



