DIG/ Libreville a abrité du 4 au 5 avril 2019 un séminaire sur la revue conjointe du portefeuille des projets Banque mondiale – gouvernement gabonais.
Ce portefeuille de projets qui comprend neuf projets y compris deux appuis budgétaires avait besoin d’être redynamisé au cours de cette rencontre d’échanges .
« Il y a beaucoup d’efforts qui restent à faire. La mise en œuvre de certains projets est assez lente et nous ne voyons pas encore comment les objectifs de développement que nous nous sommes assignés avec le gouvernement du Gabon peuvent être atteints à la fin de ces différents projets. C’est vraiment le moment pour nous de nous s’assoir avec le gouvernement, avec les idées de projets et toutes les parties prenantes pour voir comment nous pouvons améliorer la mise en œuvre des programmes que nous avons au Gabon », a indiqué Alice Ouedraogo, représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon.
Le taux de décaissement du Gabon serait passé de 21 à 3 % ces dernières années. Un coup dur pour les autorités gabonaises. Pour la Banque mondiale qui vise l’objectif de développement pour obtenir des résultats, il faut être sûr de la performance des projets.
« Nous allons tous regarder au cours de ce séminaire pourquoi véritablement ce taux de décaissement a chuté. Qui en est responsable ? Est-ce que c’est la banque ? Est-ce que c’est le gouvernement gabonais ? Quand nous sortirons de ce séminaire, il faut que nos efforts soient véritablement mutualisés pour relever très rapidement le taux de décaissement parce que le peuple gabonais attend beaucoup de nous », a confié Hilaire Machima, ministre délégué à l’Economie.
A la fin de ce séminaire, les organisateurs espèrent avoir un plan d’actions bien précis avec une mise en œuvre efficace afin d’atteindre les objectif de développement.
Brice Gotoa