DIG/ Pays riche, peuple pauvre.
Avec un revenu par habitant parmi les plus élevés du continent, 1/3 de la population gabonaise (600 000 personnes) vit toujours sous le seuil de pauvreté.
La journée internationale de l’élimination de la pauvreté (JIEP), célébrée tous les 17 octobre, est venu une nouvelle fois rappelé, aux nouvelles autorités, la paupérisation grandissante des populations.
A cette occasion, la ministre du Commerce, des petites et moyennes entreprises, chargée des activités génératrices de revenus, Patricia Djipano-Mouloungui a dressé le tableau de cette lutte à travers le thème « Reformer les Institutions pour mieux garantir la dignité des populations ».
Selon elle, la stratégie du Gabon a pour objectif de proposer des mesures ayant un impact positif à long terme sur les quotidiens de vie des populations.
Il s’agit notamment de l’assurance maladie universelle, des allocations familiales, du soutien aux activités génératrices de revenus, de la gratuité des transports dans le Grand Libreville, et le soutien à la lutte contre la vie chère.
Mais également, les subventions sur le carburant et le gaz, la construction des routes, écoles, hôpitaux et logements sociaux ainsi que les travaux d’adduction d’eau avec l’appui des partenaires techniques et financiers .
« Malgré les efforts consentis et les nombreuses richesses dont regorge notre pays, le taux de pauvreté est en hausse et s’établit à 34% de la population, selon les chiffres de la Banque Mondiale.
Le taux de personnes sans emploi s’établit quant à lui à 22% de la population.
A cela, s’ajoutent, sans exhaustivité, les difficultés liées à la hausse des coûts des produits de première nécessité, l’accès aux soins de qualité ainsi que l’accès à l’eau potable », a indiqué la ministre.
