DIG/ D’après les chiffres de la Direction générale du Budget et des Finances publiques, au 31 décembre 2018, le nombre des salariés dans le secteur public a baissé de 2,8% pour s’établir à 99 636 agents comparativement à la même période en 2017.
Cette diminution provient aussi bien des agents de la main d’œuvre non permanente (-5,8%) que ceux de la catégorie des agents permanents (-2,3%). Au total, la fonction publique, hors collectivité locale, a enregistré une baisse de 2 890 agents dont 2 028 agents permanents.
La baisse des effectifs dans l’Administration publique traduit la volonté du Gouvernement de réduire la masse salariale de l’Etat gabonais. C’est dans ce contexte que plusieurs mesures d’ajustements sur les effectifs ont été prises en 2018.
Il s’agit notamment :
● de la réduction des effectifs des cabinets, des institutions et des membres du Gouvernement ;
● de la suppression des postes de deuxième adjoint dans l’Administration ainsi que dans les institutions et organismes parapubliques (DC adjoint 2, SG adjoint 2, DGA 2, etc) ;
● du contrôle physique des fonctionnaires et assainissement des fichiers de la fonction publique;
● de la signature de l’arrêté de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement prolongeant le gel des recrutements pour une période de 36 mois jusqu’en août 2021, à l’exception des seuls ministères chargés de la Santé, de l’Education Nationale, des Affaires Sociales et de la Défense ;
● de la mise à la retraite systématique des agents atteints par la limite d’âge ;
● de la rupture des engagements concernant les agents civils contractuels âgés de plus de 60 ans ;
● de la suppression des corps de la Fonction Publique dédiés à certains emplois intégralement externalisés dans les établissements publics ;
● de la formalisation des cadres organiques des services administratifs et des établissements publics (structure, emploi, poste de travail et fiche de poste) ;
● de la rationalisation des recrutements dans les cabinets des agents n’ayant pas le statut de fonctionnaire.