DIG/ Selon le ministère des Eaux et Forêts, le trafic dans le secteur forestier national fait perdre 300 millions de dollars par an à l’Etat. Soit près de 182 milliards de francs CFA.
Avec 23 millions d’hectares de forêts dont 17 millions concédés à l’exploitation forestière, le secteur forestier occupe le 2e rang dans l’économie nationale avec une contribution estimée représente entre 5 et 6% du PIB.
Pour le service forestier des Etats-Unis, les forêts gabonaises constituent un important réservoir de biodiversité mondial et représentent un véritable gisement de carbone.
C’est le sens de l’atelier organisé du 26 au 29 avril 2022 par l’ambassade des USA en collaboration avec les ministères des Eaux et Forêts, et de la Justice sur l’application des lois en matière de lutte contre le commerce illicite du bois.
« Ici au Gabon, le service forestier des Etats-unis soutient l’Agence nationale des parcs nationaux dans ses efforts pour élaborer et mettre en œuvre des plans de gestion des parcs dans les zones à biodiversité élevée et unique », a souligné à l’ouverture des travaux, Christopher Tremann, premier conseiller à l’Ambassade américaine au Gabon.
Pour rappel, d’après un rapport publié le 26 mars 2019 par l’organisme Environmental Investigation Agency (EIA) et intitulé «Commerce toxique : crimes forestiers au Gabon et dans la République du Congo et contamination du marché américain», la corruption à haut niveau est systémique et étroitement liée au fonctionnement interne de l’exploitation forestière industrielle au Gabon et en République du Congo.
«Les crimes forestiers couverts par la corruption à haut niveau sont systémiques et étroitement liés au fonctionnement interne de l’exploitation forestière industrielle au Gabon et en République du Congo», affirme le groupe de défense des droits de l’environnement dans son rapport, portant sur la problématique de la criminalité forestière liée à l’exploitation forestière illégale des entreprises chinoises au Gabon et au Congo.