DIG/ L’économie gabonaise devrait gagner en dynamisme, avec une croissance moyenne de 2,8 % sur la période 2023-2024, grâce à la reprise du secteur des services, à la levée des mesures restrictives en rapport à la COVID-19 et à l’essor des industries du bois et du manganèse.
Selon la Banque mondiale dans son dernier rapport sur le Gabon, « les soldes budgétaires devraient s’améliorer progressivement à moyen terme, les autorités accélérant l’assainissement budgétaire, tandis que la dette devrait baisser à moyen terme ».
Toutefois, les risques de détérioration restent élevés, prévient l’institution de Bretton Woods.
« Des efforts solides de diversification économique s’imposent pour réduire la dépendance excessive du pays à l’égard de la volatilité des cours des produits de base.
En outre, l’émergence de nouvelles variantes de la COVID-19 pourrait nuire à l’activité intérieure si le gouvernement impose de nouvelles restrictions.
L’accumulation d’arriérés reste un problème, avec un impact négatif potentiel sur les coûts de financement.
L’incertitude entourant les élections présidentielles de 2023 et la faiblesse des capacités institutionnelles pourraient ralentir la mise en œuvre par le gouvernement de réformes structurelles en faveur de la diversification économique et ainsi compromettre la croissance future », indique t-elle.
Enfin, la guerre en Ukraine présente également certains risques en raison des pressions inflationnistes mondiales.
« En revanche, les cours mondiaux du pétrole pourraient demeurer élevés à moyen terme, ce qui engendrerait un impact positif sur les recettes fiscales et les réserves extérieures du Gabon.
Dans un contexte marqué par le niveau élevé des cours mondiaux du pétrole, le Gabon pourrait trouver un équilibre et accroître sa marge de manœuvre budgétaire pour reconstituer ses réserves tout en soutenant les plus vulnérables », souligne la Banque mondiale.