DIG / Réuni en Conseil des ministres, le 12 août 2025, le gouvernement a réexaminé la question du commerce informel, un secteur dynamique mais souvent hors du cadre légal, ce qui pénalise particulièrement les entrepreneurs nationaux, notamment les jeunes et les femmes.
Face à cette situation, et constatant qu’une part significative de ces activités est exercée par expatriés, le Conseil des ministres a décidé d’interdire à ces derniers l’exercice de certaines activités de petite envergure.
Parmi ces activités figurent :
1- Le commerce de proximité ;
2- Les envois d’argent non agréés ;
3-La réparation de téléphones et petits appareils ;
4- La coiffure et les soins esthétiques de rue ;
5- L’orpaillage artisanal non autorisé ;
6– L’intermédiation informelle dans l’achat de récoltes ;
7- L’exploitation de petits ateliers ou machines de jeux sans enregistrement.
Cette mesure sera mise en œuvre de manière progressive, avec une période transitoire accompagnée par les collectivités locales, afin de permettre une transition en douceur.
L’objectif est d’organiser et de rééquilibrer le commerce informel, tout en soutenant les opérateurs nationaux vers la formalisation.
Pour ce faire, des procédures simplifiées, un appui technique et fiscal ainsi que des dispositifs de financement adaptés seront mis à leur disposition.
