DIG/ D’après les chiffres de la direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), les dépenses budgétaires se sont accrues de 21,1% en 2024 pour atteindre 3 364,7 milliards de FCFA, suite à l’augmentation de toutes ces composantes : les dépenses de fonctionnement (+13,6%), les dépenses d’investissement (+98,2%), les charges financières de la dette (+13,0%) et les autres dépenses (+11,4%).
En effet, en 2024, les dépenses d’investissement ont explosé. Elles sont passées de 267,2 milliards FCFA en 2023 à 529,6 milliards FCFA en 2024, soit une hausse de près de 100 % ( 98,2% exactement).
Cette hausse spectaculaire des dépenses d’investissements est consécutive, explique t-on, à la réalisation de nombreux travaux en infrastructures routière, immobilière, sociale et énergétique, financés en majorité par ressources propres.
S’agissant des dépenses de fonctionnement (1700 milliards de FCFA), elles ont représenté 50,5% des dépenses totales.
Leur augmentation est liée à celle de la masse salariale de 8,0% à 894,1 milliards de FCFA et celle des dépenses de transferts (+43,8% à 494,0 milliards de FCFA), en raison du poids croissant de la subvention des produits pétroliers évaluées à 126,8 milliards de FCFA (+32,4%).
En revanche, les dépenses de biens et services se sont contractées de 4,2% à 312,6 milliards de FCFA.




