DIG/ A l’instar des pays développés, le Gabon serait-il en passe de mettre en place une allocation chômage -unique dans la sous-région- afin d’aider les milliers de diplômés gabonais sans emploi vivant presque dans la précarité ?
En tout cas, plus de deux ans après sa création, le Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG) n’est toujours pas parvenu à attirer l’attention des autorités sur la nécessité de les secourir financièrement.
Le mercredi 20 mars 2019, à l’auditorium de la Maison Georges Rawiri, siège du Groupe Gabon Télévisions, le mouvement s’est dit lassé d’attendre l’adoption de véritables solutions contre le chômage des jeunes.
Au nom de l’organisation, Olivia Nnomengone Ella a exprimé sa colère quant à la non-prise en compte de la condition des chômeurs.
Pour la porte-parole du MNCG, «les débats politiques actuels s’éloignent de plus en plus de leur intérêt réel et de leur quotidien».
«Nous avons besoin que nos politiques, gouvernants et opposition confondus, se préoccupent davantage de trouver ensemble des solutions à notre problème : le chômage», a martelé la porte-parole du MNCG, invitant également le gouvernement à annuler la mesure liée à la suspension pour trois ans des recrutements dans la fonction publique.
Pour permettre aux chômeurs gabonais de subvenir à leurs besoins primaires, en attendant d’avoir un emploi, le MNCG exhorte les autorités à mettre en place une allocation chômage.
Il s’agit pour les membres du mouvement d’une sorte de «mesure d’accompagnement plus probante et plus rassurante».
( Source : L’Union)