DIG/ Les jeux de hasard deviennent au fil du temps une manne financière non négligeable pour l’Etat.
Ainsi, le gouvernement de Transition espère récolter en 2025, 221, 5 millions de francs en taxes issus de cette activité. Soit 20 % de plus qu’en 2024
Cette projection a été faite dans le projet de Loi de Finances 2025.
En 2024, les jeux de hasard devraient rapporter 185 millions de francs dans les caisses de l’Etat.
Il faut savoir que l’environnement des jeux de hasard au Gabon est depuis février 2021, régi par un nouveau cadre normatif, notamment l’Ordonnance N°0012/PR/2020 du 14 août 2020 portant Réglementation des Jeux de Divertissement, d’Argent et de Hasard en République Gabonaise, dont les principales innovations sont l’ouverture à la concurrence dudit secteur, la prise en compte du secteur des jeux en ligne, la préservation des joueurs ainsi que la lutte contre les principales addictions et l’encadrement du nombre d’opérateurs, exploitants des établissements de jeux sur le territoire national.
Ainsi, conformément aux dispositions de la loi, les formes d’exploitations de jeux de divertissement, d’argent et de hasard sont réparties en trois catégories d’établissements ou entreprises à savoir :
Première catégorie : les casinos ; les loteries ; et l’exploitation des machines ou appareils à sous.
Deuxième catégorie : les paris sur les courses de chevaux en salles, en hippodromes ou en kiosques ; les paris sportifs en salles ou en kiosques.
Troisième catégorie : les entreprises de paris en ligne.