DIG/ La pêche artisanale fait vivre des communautés à travers tout le Gabon.
Il est donc essentiel que les pêcheurs artisanaux connaissent leurs droits ainsi que les règles qui garantissent la durabilité des stocks halieutiques.
Pour y contribuer, l’ONG WildAid et le Ministère de la Mer, de la Pêche et de l’Économie Bleue travaillent avec les communautés côtières afin de renforcer leurs connaissances de la législation existante et de promouvoir un meilleur respect de celle-ci.
A cet effet, ils ont organisé du 11 au 20 novembre 2025, six ateliers de sensibilisation destinés aux pêcheurs artisanaux à Coco Beach, Libreville et Kango, Omboué, Olendé et Port-Gentil, avec le soutien financier de l’ambassade des États-Unis à Libreville.
Les ateliers ont abordé divers thèmes, notamment les engins de pêche légaux et illégaux, les zones de pêche, le droit à un traitement humain en cas d’inspection, les aires protégées aquatiques et les espèces marines protégées et menacées, telles que les tortues de mer, les lamantins et les mérous goliath. Des espèces qui doivent être remises à l’eau, même si elles ont été capturées accidentellement.
Les différents échanges ont également permis aux pêcheurs d’exprimer leurs préoccupations.
La création imminente d’une ligne téléphonique gratuite et anonyme permettant de signaler toute infraction à la loi à l’administration en charge des pêches a également été présentée.
« La réglementation et les pratiques évoluent constamment dans le secteur de la pêche. De plus, de nouveaux acteurs font régulièrement leur apparition dans ce secteur.
Il est donc nécessaire de rappeler la réglementation en vigueur et de faire connaître les dernières dispositions prises, auprès des pêcheurs artisanaux, afin d’encourager l’utilisation durable des ressources halieutiques et de lutter contre les pratiques de pêche illégales », a souligné un expert de l’ONG WildAid.
