DIG/ La compagnie pétro-gazière Perenco Oil & Gas Gabon a finalement cédé à la pression populaire et aux injonctions du gouvernement.
Dans un communiqué de presse publié le 2 février 2021, l’entreprise confirme « avoir enregistré des faits récents de pollution pour lesquels la société a immédiatement et systématiquement informé les autorités et engagé un large dispositif pour circonscrire, nettoyer et procéder au traitement des déchets ».
Une enquête, indique t-elle, est actuellement en cours en vue de déterminer les causes exactes ayant entraîné ces évènements regrettables.
« Par conséquent, nous réservons la primeur de nos déclarations et l’ensemble des informations aux autorités et concentrons nos efforts sur l’accompagnement de l’investigation en cours ainsi que les actions de nettoyage et de remise en état », indique le service communication de l’entreprise.
Pour rappel, la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature (D.G.E.P.N), en collaboration avec la Direction Générale des Hydrocarbures (D.G.H), avait recensé plusieurs incidents ayant conduit à des déversements d’hydrocarbures sur terre et dans les cours d’eau intérieurs en 2020.
Il s’agit notamment des sites d’Avocette (avril), de Coucal et de la Missolo (juin) ainsi que de Batanga (septembre).
Du constat fait sur plusieurs sites par les deux administrations, il en ressort trois (3) principaux types d’incidents, à savoir : la mauvaise réhabilitation d’anciennes exploitations pétrolières antérieures à Perenco, la détérioration des lignes de transport du pétrole, et les mauvaises conditions de traitement des déchets pétroliers.
A cet effet, le Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, avait instruit, en date du 30 décembre 2020, les ministres en charge de l’Environnement, Prof. Lee White, et du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, de lancer un audit opérationnel et fonctionnel de l’ensemble des installations de Perenco. Et de proposer un plan d’actions d’urgence pour assurer le suivi de la dépollution des sites impactés.