DIG/ Les services du Centre national de l’examen du permis de conduire (CNEPC) ont réalisé en 2018, une vaste opération d’inspections des établissements d’enseignement de la conduite des véhicules, à Libreville et ses environs.
D’après ce rapport, sur les 21 établissements qui se sont pliés à l’exercice de contrôle de conformité à la réglementation, « plusieurs auto-écoles fonctionnent sans licence d’exploitation et ne versent pas la redevance y relative pourtant d’une modicité déconcertante, (100.000 CFA/an) auprès des services du Trésor public ».
De plus, concernant la situation administrative et technique des auto-écoles, 13 d’entre-elles fonctionnent avec des autorisations provisoires, 4 sont sans document et seulement 4 ont une licence d’exploitation.
Dans la liste des 21 maisons d’auto-écoles épinglées, 10 ont reçu la décision de maintien d’ouverture, 4 de fermeture provisoire et 7 de fermeture définitive.
« Une pratique peu orthodoxe ayant fait de la délivrance des autorisations provisoires d’exploiter, la norme sans aucune incidence financière.
D’où la prolifération des établissements et bien sûr l’anarchie qui gangrène le secteur », souligne le rapport.
Si le secteur est fortement dominé par une main-d’oeuvre étrangère, c’est parce que selon la Direction du centre national de l’examen du permis de conduire (DCNEPC), « il y a un marché noir qui est difficile à contrôler avec de faux permis étrangers et même gabonais ».
(Source : L’Union)