DIG/ A l’inverses des géants asiatiques que sont la Chine et l’Inde qui investissement depuis des années au Gabon dans des grands projets d’infrastructures ( construction de routes, de ponts, des édifices publics…), le Japon semble s’inscrire dans une toute autre logique.
Lors d’un entretien accordé au quotidien L’Union, l’ambassadeur du Japon au Gabon, S.E Shuji Noguchi, explique les raisons de cette « curieuse absence » du Japon.
« Les infrastructures telles que le transport, les télécommunications, l’approvisionnement en eau potable et les canaux versant, etc. sont à la base de la vie et des activités économiques des populations, et sont essentielles à une croissance économique durable.
Il est nécessaire de poursuivre non seulement la quantité, mais aussi la qualité de l’infrastructure. Pour cette raison, il est important de contribuer au développement d’infrastructures de haute qualité dans chaque pays et région tout en faisant usage de la technologie de pointe et du savoir-faire japonais.
Étant donné que le Gabon est classé comme un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieur, il n’est donc pas éligible en principe dans le cadre de l’Aide Publique de Développement pour un projet d’infrastructures de grandes tailles.
D’un point de vue commercial, cela repose sur la décision de gestion des entreprises, mais si le Gabon en exprime le besoin, nous transmettrons diligemment cette information aux entreprises japonaises.
Il est également important de contribuer au développement des ressources humaines au Gabon par le biais de formations à travers la coopération technique, tout en approfondissant la compréhension des capacités technologiques et des services de haute qualité du Japon », a indiqué S.E Shuji Noguchi.