DIG / L’État gabonais prévoit de consacrer 31,7 milliards de FCFA à l’organisation des élections locales, législatives et sénatoriales prévues en 2025.
Cette enveloppe, inscrite dans la loi de finances 2025, vient s’ajouter à une série de dépenses déjà engagées dans le cadre du cycle politique post-transition.
Cette facture électorale s’inscrit dans une trajectoire budgétaire marquée par une forte implication de l’exécutif dans la restauration des institutions.
En 2024, le coût cumulé des activités politiques et électorales dépassait déjà 149 milliards de FCFA, dont plus de 116 milliards pour la seule présidentielle.
Dans un contexte de ressources publiques contraintes, ces investissements électoraux interrogent sur les arbitrages budgétaires, notamment vis-à-vis des secteurs sociaux ou productifs.