DIG/ Le Conseil des ministres du 12 octobre 2017 a adopté le projet de budget de l’Etat au titre de l’année 2018. Il s’équilibre en ressources et en charges à 2688,8 milliards de francs. Soit une baisse de 171,2 milliards de francs par rapport à 2017.
Les recettes devraient s’améliorer par l’effet du renforcement des opérations de mobilisation des recettes fiscales et douanières.
Ainsi, les recettes budgétaires attendues seraient de 1842,6 milliards de francs, soit une augmentation de 128 milliards de francs sur une base comparable à 2017.
En outre, les ressources de financement et de trésorerie se situeraient à 846,2 milliards de francs contre 1145,4 milliards de francs en 2017.
Les dépenses quant à elles, seraient plafonnées à 2032,7 milliards de francs, soit une hausse de 146 milliards de francs de FCFA. Cette augmentation est essentiellement liée à la comptabilisation de la contrepartie des recettes affectées.
Toutefois, il conviendrait de relever des baisses de 9.9 milliards de francs et de 8 milliards de FCFA, respectivement sur les charges financières de la dette et sur le poste « Autres dépenses », ainsi que 200 millions de FCFA sur les dépenses de personnel.
Les dépenses d’investissement seraient de 455,4 milliards de francs FCFA, soit une hausse de 11,6 milliards de francs de FCFA par rapport à l’exercice 2017.
Il est à préciser que les dépenses d’investissement seront consacrées principalement au renforcement de la politique de développement des infrastructures et aux services sociaux de base.