DIG/ Alors que le Fonds monétaire international (FMI) exige des comptes au gouvernement gabonais sur l’utilisation des milliards de francs décaissés par les bailleurs de gonds dans le cadre de la riposte contre la pandémie de Covid-19, les autorités nationales semblent faire la sourde oreille.
En effet, sur présentation du ministre de l’Economie et de la Relance, le Conseil des Ministres du 17 décembre 2021 a entériné 1 projet de loi autorisant l’Etat Gabonais à contracter auprès de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) un nouvel emprunt de 15 milliards de francs, destinés au financement partiel de la stratégie de riposte contre la Covid-19.
Le Conseil des ministres a également entériné un autre projet de loi portant sur un autre emprunt de 32,7 milliards de francs destinés au Programme d’Appui aux Réformes Economiques (PARE), en tant que première phase des deux opérations d’Appui Budgétaire Général programmés sur les exercices budgétaires 2021 et 2022.