DIG/ Au cours de la cérémonie d’inauguration de la nouvelle usine de production de manganèse de la société Nouvelle Gabon Mining le 8 mai 2017, le président de la République Ali Bongo Ondimba a affirmé devoir la réussite de ce grand chantier aux financements propres des investisseurs privés (partenariat public-privé), leur apport technique et leur capacité à adapter les projets de l’Etat à l’évolution des cours internationaux des matières premières. Mais également à l’attractivité et à la réactualisation du code minier.
Aussi, il a précisé que la fluctuation perpétuelle des marchés de cours des ressources naturelles impose à l’Etat gabonais d’adapter, continuellement, les codes régissant ce secteur d’activité (minier, pétrolier et forestier) aux nouvelles exigences de ceux-ci.
Cette adaptation permet d’ailleurs d’atténuer l’impact de la crise sur la situation socio-économique du pays.
C’est dans ce contexte que le chef de l’Etat a suggéré une adaptation du code pétrolier pour éviter d’être en marge des nouvelles conditions imposées par le marché.
Selon lui, la baisse des cours du baril de pétrole rend le code pétrolier actuel caduc ou désuet.
« Les expériences infructueuses comme vous dites répondent de certaines choses. Au moment où s’étudie un projet, on regarde également à quel niveau se situent les cours sur le marché. Ce qui a fonctionné mieux cette fois, c’est que nous sommes pleinement dans un processus de partenariat public-privé. L’Etat s’associe donc avec des spécialistes, des experts du marché et apporte sa part. Voilà pourquoi il était important d’avoir des Codes qui soient attractifs. Le Code minier ou le Code forestier ou encore le Code pétrolier doit être attractif. Ces Codes-là doivent être revus à peu près tous les 10 ans, pour les réadapter à l’évolution du marché. Un Code d’il y a 15 ans ne répond plus aujourd’hui. Sur le pétrole par exemple, vous savez tous que le baril était à 100 dollars il y a quelques années. Il ne l’est plus aujourd’hui. Ce qui veut dire que les conditions sont différentes. Cela demande une adaptation perpétuelle de nos services pour coller au marché, pour pouvoir être les plus attractifs. C’est cet effort que l’administration, le ministère des Mines, principalement, a déployé pour rester attractif afin d’encourager les investisseurs à venir mettre leurs ressources au service du développement du Gabon et en même temps faire des profits. Notre message est clair vis-à-vis des investisseurs: venez investir au Gabon, gagner de l’argent et en même temps le Gabon en gagne avec vous et se développe », a-t-il longuement argumenté.
Dorian Bissielou Mbouala