DIG/ Deux ans après la sortie du rapport coûteux et controversé du cabinet McKinsey sur l’état de la pauvreté au Gabon, le gouvernement va lancer une nouvelle étude…sur la pauvreté au Gabon.
Il s’agit de la 2e phase pilote de l’Enquête gabonaise d’évaluation de la pauvreté II (EGEPII) qui se tiendra du 15 février au 1er mars prochain dans certaines zones de la province de l’Estuaire.
A cet effet, la direction générale de la Statistique et des Etudes économiques (DGSEE) a procédé, le vendredi 10 février, au Gouvernorat de Libreville, à la sensibilisation des autorités locales sur les contours de cette enquête.
«Cette enquête nous permettra de voir l’effectivité des données techniques que nous avons mis en place dans le document stratégique de réduction de la pauvreté en 2005 qui renseignait sur l’ampleur, l’intensité de la pauvreté au Gabon », a expliqué le directeur général adjoint 1 de la DGSEE, Jean Nestor Nguema Mebane. Avant de préciser : « Il s’agit d’une phase pilote de l’enquête qui nous permettra de voir si nous pourrons effectuer dans quelques mois la grande enquête sur tout le territoire national pour une durée de six mois».
Les habitants des zones des villes et de départements ciblés devront répondre à un questionnaire qui leur sera transmis lors du passage des agents de la statistique.
Intérêt* S’agissant de l’EGEPII, il faut savoir que c’est une étude nationale qui concerne les ménages afin de connaître le niveau de pauvreté au Gabon.
Il s’agit d’une enquête dite « QUIBB » (Questionnaire des indicateurs de base du bien-être) qui intègre un volet relatif aux revenus et aux dépenses des ménages ainsi qu’un volet prix.
A celle-ci est associée deux autres dont l’enquête de la perception de la pauvreté qui consistera à cerner la pauvreté autrement que par l’approche quantitative. Et l’enquête sur le secteur informel qui portera sur l’identification des unités de production informelles(UPI).
Les informations recueillies durant cet examen seront utiles non seulement aux gouvernants mais aussi aux partenaires au développement, aux ONGs, aux chercheurs etc.