DIG/ Le ministre de l’Eau et de l’Energie, Patrick Eyogo Edzang, s’est rendu, le 19 septembre 2017 à la Société d’électricité de téléphone et d’eau du Gabon (Seteg) afin de s’imprégner des activités de cette structure et de ses éventuelles difficultés.
Spécialisée dans les domaines de la production, du transport, de la distribution en électricité, de l’éclairage public. Mais également dans la production, le traitement, le transport et la distribution d’eau potable, Seteg est un acteur local important pour le développement du Gabon.
« C’est une société qui a un savoir-faire indéniable dans l’eau et l’électricité. Aujourd’hui, propriété de l’Etat, elle doit à mon avis être le bras séculier en matière d’investissements et de développement de nos infrastructures dans le secteur de l’eau et de l’énergie. Il faut pouvoir en priorité s’appuyer sur elle sur des grands projets réseau et hors réseau SEEG et développer donc un vrai partenariat avec notre société afin que nous puissions utiliser au mieux les ressources qui sont les nôtres », a indiqué Patrick Eyogo edzang.
Créée en 1976, l’entreprise est en mesure de mobiliser les ressources humaines et matérielles adaptées à la conduite des grands projets, sur toute l’étendue du territoire gabonais.
« Nous avons des solutions innovantes pour accompagner l’Etat gabonais. On a réalisé avec le concours de la Sobea, la pose du plus gros diamètre, conduite 1200. C’est un savoir-faire qu’on a conservé. Nous sommes en capacité mais il faut que derrière les finances suivent », a expliqué Olivier Mouckocko, DG de Sétég.
Avec un chiffre d’affaires de 8 milliard de francs en 2016, la Seteg a connu une forte baisse de son activité au 31 août 2017 imputable à une mise en veille des investissements par l’Etat et la SEEG et dont la conséquence directe a été une perte, avant impôt, de 1,5 milliard de francs pour la première fois dans l’histoire de la société.
Brice Gotoa
