DIG/ La Confédération des syndicats des régies financières et administrations assimilées (Cosyref), plate-forme regroupant 8 syndicats et 3 collectifs, a décidé, le 11 novembre 2019 au terme de son assemblée générale, de reconduire leur mouvement de grève suspendu le 27 juillet 2019.
Cette fois-ci, la plate-forme syndicale exige le départ du ministre Roger Owono Mba et de son secrétaire général, Edith Ekiri Mounombi,épouse Oyouomi à qui elle reproche d’appeler à la violence alors que le Chef du gouvernement lance des appels au dialogue.
« Nous réclamons la régularisation des situations administratives, e cadre juridique des primes et l’harmonisation des grilles de paiement. La Cosyref salue l’ensemble des réformes initiées par le Président de la République depuis le dernier Conseil des Ministres et espère être entendu. Pour ce faire, la base a voté à l’unanimité pour un piquet de grève à l’esplanade du Ministère de l’Économie, des Finances et des Solidarités Nationale dès le lundi 11 novembre 2019, ce jusqu’au départ de nos responsables administratifs » a expliqué Wilfried Erisco Mvou Ossialas, Président Porte-Parole de la Cosyref.
Incompréhension
De son côté, le ministère de l’Economie et des Finances a condamné, ce mardi 12 novembre 2019, l’appel à cette grève générale illimitée alors même qu’un dialogue est engagé entre les deux parties pour tenter de résorber la crise.
Le ministère estime que « rien ne justifie une telle position d’autant plus qu’elle ne concerne qu’une poignée d’individus non représentative de la position de la majorité des syndicats ».
Selon les responsables de cette administration, les points de revendication qui datent de 2017 ont connu des avancées significatives, notamment en ce qui concerne la régularisation des situations administratives. Et elle concerne l’ensemble de l’administration gabonaise. C’est aussi le cas des primes dont un projet d’arrêté a été transmis au Premier ministre.
« Aujourd’hui, les primes sont payées régulièrement et le ministre, dès son arrivée en juin dernier, a procédé au paiement de deux mois d’arriérés », indique-t-on.