DIG/ Qui a dit que la grève d’avertissement déclenchée le 24 janvier 2020 par les différentes centrales syndicales du pays a eu un impact négatif sur l’économie gabonaise, notamment dans le secteur pétrolier ?
D’après la direction générale des Hydrocarbures (DGH), les longues files d’attentes constatées, particulièrement dans la journée du lundi 27 janvier 2020, étaient consécutives à la psychose provoquée chez les automobilistes craignant une rupture dans l’approvisionnement en carburant.
En effet, les chiffres de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) montrent qu’il n y a pas eu baisse de production dans la livraison des carburants dans les stations services malgré le piquet de grève journalier de 2 heures observé par les employés de cette société.
Résultat : Les stations-services ont épuisé tout leur stock plus rapidement que prévu réalisant au passage… de substantiels bénéfices.
« 300 000 litres de carburant sont livrés chaque jour dans les stations-services de la capitale et de l’intérieur du pays.
Hier, nous avons même dépassé ce seuil en raison de la surconsommation des automobilistes pris de panique en raison des rumeurs de pénurie.
La grève n’a donc pas eu un impact sur la production de pétrole au niveau des entreprises. Encore moins au niveau de la livraison des carburants dans les stations services. », a indiqué un agent de la Direction générale des Hydrocarbures.