Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et le Groupe panafricain Eranove, spécialisé dans la production électrique et d’eau potable, ont signé, le vendredi 21 octobre 2016 à Libreville, deux conventions de concession avec l’Etat gabonais, pour la conception, le financement, la construction et l’exploitation des centrales hydroélectriques de Ngoulmendjim et de Dibwangui.
« Ces projets hydroélectriques contribuent à répondre à la volonté du gouvernement gabonais de sécuriser l’offre énergétique dans les grands centrs urbains et péri-urbains du pays et d’accroître la part de l’hydroélectrique dans son mix énergétique », a expliqué Guy Bertrand Mapangou, ministre d’Etat de l’Eau et de l’Energie.
En effet, ces deux ouvrages sont appelés à renforcer respectivement les moyens de production des réseaux électriques (RIC) de Libreville et de la Louétsi, arrivés depuis à saturation du fait de l’augmentation de la demande tendancielle.
« Les centrales hydroélectriques de Ngoulmendjim et Dibwangui s’inscrivent dans la cadre de la ‘’Vision 2020 Gabon Emergent’’ dont l’objectif est de couvrir l’ensemble des besoins énergétiques du Réseau Interconnecté de Libreville et ses environs par une offre compétitive, durable et créatrice d’emplois », a assuré Serge Thierry Mickoto, administrateur directeur général du FGIS.
Pour le directeur général du Groupe Eranove, Marc Albérola, ces deux ouvrages permettront au Gabon à la fois de mieux exploiter son immense potentiel hydroélectrique et de mieux satisfaire ses besoins en énergie, au grand bénéfice de ses populations et de son développement industriel.
Les deux conventions de concession sont conclues pour une durée de 30 ans. La centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim, d’une puissance estimée à 73 MW, sera située à 125 km de Libreville, sur le fleuve Komo.
Celle de Dibwangui, sur la rivière Louétsi, d’une puissance estimée à 15 MW, sera située, quant à elle, au sud-ouest du pays à 152 km de Mouila, capitale régionale de la Ngounié.